En 2024 la gare du Teil va rouvrir aux voyageurs, permettant de se rendre à Avignon, avec desserte des gares de Pont Saint Esprit et Bagnol sur Céze.
En 2027, la rive droite va être rouverte entre Romans et Nimes, avec desserte des gares de Valence-TGV, Valence Ville, Le Pouzin, Cruas, Le Teil, nous espérons Viviers, Bourg St Andéol, actuellement à l’étude, Pont Saint Esprit, Bagnol sur Céze , Laudun-l’Ardoise, Roquemaure, Villeneuve-lès-Avignon, Aramon, Remoulins,Marguerittes, Nîmes.
Les temps de trajet seront les suivants :
Le Teil/Avignon : 1 heure (en voiture 1h07)
Le Teil/Nimes : 1 heure et 33 minutes (en voiture 1h25)
Le Teil/Valence Ville : 40 minutes (en voiture 52 mn)
Le Teil/Valence TGV : 47 minutes (en voiture 52 mn par autoroute)
Ce questionnaire a pour but d'évaluer largement les attentes et besoins de la population susceptible d'utiliser ces trains, en vue de les faire remonter aux régions AURA et Occitanie, afin que l'offre soit la plus adaptée possible. Aussi est-ce important que nous aillons le plus de réponses possibles : nous vous invitons donc à prendre 5 minutes pour le remplir, en cliquant sur le lien ci-dessous.
Dans le contexte alarmant de changement climatique, pollution généralisée, l'utilisation de modes de déplacements moins polluants, dont le train fait partie, va devenir un enjeu majeur pour l'avenir de l'humanité.
Aujourd’hui, les usagers constatent que les trains régionaux sont saturés avec des compositions réduites ou inadaptées. Et le trafic augmente et la situation s’aggrave encore cet automne.
Plusieurs exemples ont été médiatisés, comme des malaises d’usagers en raison de l’entassement dans les trains sur la ligne Lyon – Bourg-en-Bresse, des compositions réduites sur la ligne Lyon – Grenoble, des compositions inadaptées sur les lignes Lyon – Valence, Lyon – Genève, Lyon – Annecy ou encore le Léman Express sur lesquelles les usagers se plaignent de « voyager comme du bétail ».
En avril 2022, le CESE a engagé un projet d’avis visant à rechercher des solutions pour des
déplacements plus durables et accessibles à toutes et tous dans les zones « peu denses » (zones
rurales ou périphéries plus éloignées des agglomérations). Dans ce cadre, le CESE engage une large
consultation à travers la mise en ligne ce lundi 17 octobre d’une plateforme dédiée afin de porter et
d’amplifier la parole des citoyens.
Quelles solutions pour des mobilités durables et inclusives en zones peu denses ?
Alain Richner et Jean-Loïc Meudic de la FNAUT se sont exprimés pour envisager des solutions pour des mobilités durables en zones peu denses.
Les zones peu denses sont très diverses : du fait du développement de l’urbanisation en taches d’huile autour des agglomérations, le long des axes autoroutiers et routiers, de nombreuses zones périurbaines sont peu denses. Les zones rurales, et parmi elles les zones de montagne, font également partie de cette catégorie.
Les mobilités durables et inclusives supposent que l’on puisse non seulement se déplacer à l’intérieur de ces zones mais également en direction des villes moyennes et des zones de montagne, font également partie de cette catégorie.
Les mobilités durables et inclusives supposent que l’on puisse non seulement se déplacer à l’intérieur de ces zones mais également en direction des villes moyennes et des métropoles et depuis ces agglomérations vers les zones peu denses.
Dans ses analyses, l’INSEE distingue bien les aires urbaines et les zones rurales. L’aire urbaine comprend tous les territoires situés autour d’un pôle urbain (agglomération) où plus de 40% des déplacements domicile-travail se font à destination du pôle urbain.
Les zones rurales sont des zones d’habitat diffus qui posent des problèmes spécifiques de mobilité. Dans ce domaine, la France peut s’inspirer de nombreux exemples de dessertes réussies dans les pays européens.